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LES LUMIERES DE LA VILLE

Deep Kelins feat. Martin Prince & Belkas

Couplet écrit par Martin Prince

Des gens comme toi, t'sais que y'en a plein

Mais ça se lit pas sur leurs visages

C'est juste qu'ils se cachent comme toi

De peur que les autres les trouvent bizarres

Des gens comme toi t'sais que y'en a qu'un

T'sais que t'es le seul sur des milliards

T'sais que t'es la seule sur qui compte ces gens

L'amour qu'ils te donnent c'est pas des blagues

Mon égo hausse la voix

Ma raison se cache comme apeurée

C'est pas impossible que je me mette à boire

C'est pas impossible que je me mette à pleurer

J'ai la haine, je sais pas comment le dire

J'attends qu'le temps efface les querelles

Comment trop d'amour peut écœurer

C'est ce poids qui me pèse sur le cœur

Je suis pas à plaindre mais là j'ai envie de me plaindre

Je suis pas violent mais là j'ai envie de me le faire

Je suis cette lumière qui les guide dans le noir

Mais pour aujourd'hui j'ai envie de m'éteindre

Quand les couleurs de la ville déteignent

Sur mon moral

Tout ce qui brille c'est mon aura

Quand les lumières de la ville s'éteignent.

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LA VIEILLE VILLE

Poème écrit par Martin Prince

La vieille ville 

où le ciel est tout le temps gris

comme le teint de ceux qui restent

Les bâtiments qui poussent

les habitants qui toussent

comme les pots desquels s'échappent

la fumée grise

que la brique rouge

absorbe en même temps qu'elle s'effrite.

Miroitant l'âme de ceux qui restent,

l'atmosphère chargée de tristesse

que seul ressent celui qui rêve

et qui revient

après un temps

les poches remplies de certitude

dans cette ville qui l'a vu naître.

L'attitude de ceux qui restent

la tête basse comme les messes

ballant les bras

les doigts triturent

un bout de veste

ou un chapeau

comme une commune habitude.

Il y a du charme dans cette ville

ville d'hiver où se font gris

le temps le teint de ceux qui restent

car ceux qui restent y ont compris

que le bonheur se trouve

jamais bien loin de ses racines.

© 2024 - martino palmero - Toulouse

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